Rozenn ∆▽ Et dans sa danse macabre, elle ensorcelle son public.

Ϟ Elle a trois grains de beauté dans le creux de son cou, qui forment un triangle. Elle les a toujours affectionnés, sans réellement savoir pourquoi. Elle trouve que cela apporte un peu de poésie à son corps. Quant à la marque qui trahit sa vraie nature, elle se trouve dans le creux de sa poitrine, près de son coeur. Là, où personne n'ira voir sans sa permission Ϟ Elle boit énormément de café, quand elle ne boit pas d'alcool. Parce que pour elle le café, c'est la vie. Elle en boit tout le temps, après une cuite, dès qu'elle a soif, pour boire ses médicaments. Elle boit un café crème au petit-déj, d'ailleurs. C'est en gros sa tradition Ϟ Elle a tendance à passer la main dans ses cheveux, quand elle est mal à l'aise  Ϟ Elle n'est pas du matin, de ce fait, elle est souvent en retard Ϟ Elle se remet en question tard le soir Ϟ Elle n'a jamais connu son père Ϟ Elle vout une passion des plus éextraverti à tous les spiritueux possibles Ϟ Elle souhaitait avoir un dragon quand elle était petite, un doux songe d'enfant nourris par les mythes et légendes que son frère lui racontait pour qu'elle rejoigne l'univers de Morphée Ϟ Son père est mort pour la confrérie. Sa mère ne trouvant pas le moyen de vivre avec cela, a décidé de devenir une exilée. Son frère, là donc, élevé tout seul, dédiant sa vie à Rozenn. Il aime lui dire qu'ils sont ensemble, tous les deux, contre le reste du monde Ϟ Elle a une relation très conflictuelle avec son maître, étant donné leurs caractères de merde respectifs. Mais, elle sait qu'au fond, elle peut lui confier sa vie. C'est juste, qu'elle n'a pas l'habitude d'avoir un semblant d'autorité qui essaye de contrôler sa vie, sans compter son frère. Et qui s'inquiète pour elle. Alors, elle se protège derrière sa carapace, trouvant cela plus facile de se comporter ainsi. Comme cela, elle n'aura pas à (trop) souffrir, si un jour, l'envie lui prenait de l'abandonner. Elle a beaucoup de mal à accorder sa confiance, même si elle ne se rend pas toujours compte.

pseudo : Pyramids.prénom : sarah âge : un peu plus que la vingtaine pays : la jolie France fréquence de connexion : dès que je peux comment avez-vous découvert le forum ? Bazzart vos impressions ?            des questions ? pas tout de suite    le dernier mot : bisou sur vos fesses  

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<pr>alycia debnam carey</pr> rozenn bouvier

Et elle parcourt la vie avec la même amertume qui la définit. Parce qu'elle n'est rien d'autre qu'une jeune fille qui sort de l'adolescence, ses démons l'accompagnent à chaque pas. Abandonnée par les dieux, elle ne fait confiance qu'à son frère, son seul pilier dans un océan de rage et de peine. Son père mort, sa mère ne sait jamais remis, de ce chagrin qu'est le deuil. Et dans un accès de folie, elle décida de mettre les voiles vers un monde ou les rêves et l'imagination, n'ont plus leur place. Rozenn espère secrètement que sa mère est heureuse dans le monde concret, plus communément appelé "certain". Malgré sa fuite, malgré les cicatrices que ce départ a engendrées. Quand le tonnerre fait rage et que la terre et la mer ne font plus qu'un, sous le déferlement du temps, elle regarde l'horizon. Trempé par le déluge, imaginant qu'aurait pu être sa vie, sans tant de malheur. Et si son père n'avait jamais donné sa vie à la confrérie, sa mère serait-elle encore à leurs côtés ? Seulement, malgré les douces chimères qui parcourent le pays d'Ys, l'espoir n'en fait pas partie. C'est ce qu'elle se dit. Alors, elle quitte la mélodieuse et tragique affabulation, pour s'ancrer dans le réel. Ou un torrent de nuance bleu la submerge laissant refléter aux yeux de tous, la couleur de son sentiment le plus secret, la mélancolie. Et même si elle se complaît dans ce sentiment, elle arrive néanmoins à profiter des petites joies de l'existence. Ne serait-ce que pour son frère. Un enfant devenu trop tôt homme, pour son propre bien. Elle voudrait le décharger de ce poids, qu'il se sent obligé de porter depuis le départ de leur génitrice. Elle se rend compte qu'il aimerait, lui aussi, se consacrer à ses passions, ses envies et ses songes. Mais, aveuglé par l'amour qu'il porte à sa petite rose, il se contente de lui vouer chacun de ses choix, de ses pensées et ainsi tout son être. Elle déplore cet acte bienveillant, lui répétant inlassablement, qu'il devrait se concentrer sur lui, avant tout. Mais, elle est possessive et, égoïste cette petite rose. Et même si elle préférait mourir que de l'avouer à voix haute, elle sait que son cœur pourrait littéralement se décomposer si, un jour son frère venait à se détourner d'elle. Le simple fait d'y gamberger, fait crépiter l'incendie en elle. Et avant, qu'elle ne puisse s'apaiser, ses mains s'enflamment sous la frénésie de sa pensée. Et voici, la raison qui explique le comportement trop protecteur de sa seule famille. Dans son sang, coule le mélange subtil et chaotique d'une bénédiction et d'une aberration. Un autre secret qu'elle s'efforce de garder, lui aussi, au plus profond d'elle. Mais cela lui coûte tellement. Impulsive, elle est animée par la même fougue que son pouvoir. Combien de fois a-t-elle détruit des choses autour d'elle ? Par dépit, par tristesse, colère, fierté même. Ou tout simplement parce qu'elle le pouvait. Un don, parce qu'à partir d'une simple pensée, elle peut faire apparaître l'élément le plus destructeur, dans le creux de sa paume. Une nuisance, parce qu'elle sait qu'elle est différente des autres, presque supérieure, peut-etre. Et l'arrogance de sa particularité, doucement comme une brume, l'entoure et l'étouffe. Elle glisse lentement la pente, se sentant puissante devant un tas de petits mortels. Ne comprenant pas comment ces derniers, ont pu condamner ces ancêtres à l'esclavage. Mais, quand elle voit son frère, si fort et si fragile à la fois, elle ne peut se permettre de succomber à de telle idéologie et les supprime de sa tête. Cette lutte de pouvoir, qui a pour champ de bataille, son esprit, lui laisse aucun répit. Elle rêve de gloire, de connaissances, de voyage. Mais, elle manque de pratique, de contrôle, de courage. Alors, elle se contentait de vivre, un jour après l'autre. Jusqu'au jour, où, elle le rencontra. Son air taciturne, sa vulgarité, son caractère de chien. Elle l'avait, tout de suite, méprisé. Pourtant, l'offre qui lui avait proposé ne pouvait se refuser. Et quand elle le vit, trois jours plus tard, c'est avec un regard, tout aussi ardent que son intrépide pouvoir, qu'elle accepta. Et ses yeux reflétaient pour la première fois, une chose qu'elle s'était refusée de mainte fois, l'espoir.  

L'orage grondait impétueusement, alors que des éclairs illuminés le ciel, de temps à autre. La mer déchaînée, se fouettait avec force contre le flanc de la falaise. Le froid, s'insinuait doucement sous le robuste et long manteau sombre du trentenaire. Et l'air, d'ordinaire doux et emplie d'iode, était chargé en électricité. *Un temps de merde, à ne pas en douter* pensa le sorcier. Pourtant, il avait connu bien pire. Dans le pays d'Ys comme dans le monde incertain. Et ce n'était pas la météo qui pouvait le faire reculer dans ses quêtes, bien au contraire. Il avait été formé pour cela et, pour bien d'autres choses. Ce qui l'embêtait réellement, étant sans aucun doute, la journée exécrable qu'il venait de passer. Avec un soupir, il ramassa sa besace et se dirigea vers le petit gîte qu'il occupait à Dashtikazar, depuis son retour. Maugréant dans sa barbe, demandant aux dieux ce qu'il avait bien pu mériter pour ce tour de plus, il se dit qu'avec un peu de chance, il ne rencontrerait personne sur le chemin et, pourrait alors, se conforter dans sa solitude. Mais, il fallait croire que les dieux lui avaient réservé un tout autre destin, quand il remarqua la silhouette féminine près du bord.

Soupirant un peu plus, il fut tenté de la laisser, sous la pluie, à la merci des Korrigans. Cependant, cette envie fut très vite éclipsée par sa raison, qu'il lui demanda quel genre de sorcier était-il, s'il se comportait ainsi. En observant avec déception, le doux chemin qu'il le remmenait près du feu, il insulta la silhouette, avant de se détourner de la route. Et ainsi, il diminua la distance entre elle et lui.

Un frisson parcouru son corps. Puis, un deuxième. Ce qui le mit, automatiquement, sur ses gardes. Cet amas de chair et de muscle qui lui servait de corps, était habitué à bien pire sacrilège que le mauvais climat. Et il avait commis une erreur de débutant, on ne remarquant pas plutôt, que la friction qu'il avait sentie précédemment, n'était aucunement le fruit du tonnerre qui mugissait. Non, il reconnaissait bien là, une signature magique… Avec un petit plus. Observant de plus près, l'ombre féminine, il se rendit compte qu'il s'agissait d'une jeune fille. Sans doute pas plus âgé, que lui à l'époque, où il avait embrasé sa carrière chez les sorciers. Sa chevelure dansait sous le souffle du vent, la tristesse et la fureur se lisaient aisément sur ses traits fins. Toutefois, s'il fut troublé à la vue de ce visage transparent, il devint très vite intéressé parce qu'il venait de découvrir, quand il contempla les mains enflammées de la jeune brune. Et même très intéressé.

Bien entendu, il avait déjà croisé d'autre individu avec ce genre de don. Jamais celui du feu, par contre. Ce qui lui donnait tout autant envie d'en apprendre plus sur l'inconnue. Cela et, le fait, qu'il arrivait à décerner bien plus de potentiel magique, que tout un tas d'avortons, qui se proclamaient "Apprenti Sorcier" sous prétexte, qu'ils arrivaient à retenir deux trois noms de fleur. Et le souhait de l'aborder, naquit dans le creux de ses entrailles, pour grandir encore et encore, ne lui laissant aucune chance de se dérober. Debout, toute seule, comme si elle défiait qui que ce soit. Elle ne devait être rien d'autre qu'une simple adolescente, en contradiction avec son monde. Mais, presque fasciné, par le charisme qu'elle dégageait, il ne résista pas très longtemps à sa curiosité et, céda à la tentation. Il parcourut la distance qu'il les séparait en moins de temps qu'il ne faillait pour dire « Wyrd ». Arrivé à sa hauteur, il regarda droit devant lui.

Tout comme elle. D'ailleurs, elle ne dit rien. Elle se contenta de tourner la tête vers sa direction, l'observant d'un regard plein d'insolence avant de perdre ses orbes bleus dans l'horizon, de nouveau. Bien sûr, il remarqua la crispation de sa mâchoire et de ses mains. Comme si elle se concentrait de toutes ses forces pour garder son calme.

- Tu devrais partir, déclara-t-elle d'un coup, après un long moment de silence.
- Et le respect de tes aînés, il est où ?
- Un accident dans ce genre d'endroit arrive très vite, tu sais, dit-elle de nouveau, en ignorant la question du sorcier.
- Je n'ai pas peur de toi, répondit-il avec un air moqueur.
- Alors, c'est que tu es plus bête que tu ne le montres, répliqua-t-elle du tac au tac.

Sa réplique le fit sourire. Cette gamine était impertinente mais, cela l'amusait plus qu'autre chose. Elle avait suffisamment d'audace et de répartie pour lui succéder, il en était sûr.

- J'ai quelque chose à te proposer morveuse.
- Je ne suis pas intéressée, vieux pervers.
- Il ne s'agit pas de ça gamine, soupira-t-il encore une fois.
- C'est ce qu'ils disent tous.
- Mais, tu vas la fermer.
- Si tu ne te casses pas dans trois secondes, je crie au viol, dit-elle sérieusement.
- Et dis-moi, qui va bien pouvoir t'entendre, alors qu'on est au fin fond de la cambrousse avec comme seul témoin…. Personne, demanda-t-il, en observant les environs.
- Je peux toujours tenter ma chance en te fessant tomber. Jte l'ai dit, les accidents arrivent très vite.
- Je pense qu'au contraire, ma proposition devrait t'intéresser.

Et le sorcier comprit alors qu'il venait de faire mouche. Il ne savait pas si c'était la phrase en elle-même ou peut-être son intonation ou encore sa patience. Mais, il savait qu'à partir de ce moment, il avait son attention. Et il ne comptait pas la perdre de sitôt.

Alors comme ça, tu as fini ta fiche et tu viens de passer l'épreuve de la validation avec brio ! Il y a encore pas mal de petites fautes qui se cachent dans ta fiche, mais tu peux facilement les éviter. Et on voit bien l'effort de relecture avec la disparition des plus frappantes. Je compte sur toi pour relire en profondeur tes rps ma belle   quoi qu'il en soit, je trouve Rozenn superbe ! Tu as vraiment créé une petite perle, amuses toi bien en rp!.

Maintenant que ça, c'est fait, tu as encore quelques petites choses à compléter. D'abord, je te conseille d'aller vérifier le bottin des avatars histoire d'être sûr(e) que ta petite tête a bien été rajoutée. Si ce n'est pas fait, n'hésite pas à mpotter un des admins ! Ensuite, dirige-toi vers le recensement des emplois, obligatoire pour tout le monde et, si ton personnage est concerné, le recensement des créatures magiques et celui des étrangers. Ensuite, tu n'as plus qu'à faire ta fiche de liens et, éventuellement, ton journal de bord, et peut-être un ou deux scénarios, non ?

Je crois que tout est dit ! Bon jeu sur AR GÊR A IZ