(etienne) - daddy please don't leave

père: C'est sans doutes sa plus grande fierté, son fils, cependant, la relation entre Malchar et Etienne n'est pas au beau fixe. Chose qu'il n'arrive pas à comprendre orphelin: Il a été abandonné par ses parents. Laissé sans nom en bordure d'une forêt. Ce sont des druides qui l'ont recueillis, élevés, aimé. Il a choisi son nom de famille quand il a découvert son fils sur le pallier de sa porte, ainsi ce dernier aurait un nom. idéaux: Etienne rejette tout ce qui viens du monde certain. Il n'arrive pas à faire confiance aux revenants et préférerait que personne venu du monde certain ne soit au courant de leur existence. Après tout, le monde certain a failli détruire Ys une fois. folle obsession: Etienne est obsédé par le monde incertain, il rêve de découvrir ses secrets et ce qu'il cache. ambition: Etienne a toujours voulu devenir un membre de la Sphère. Être à la tête du cercle des druides. Il reste néanmoins particulièrement fier de sa nomination en tant que Magistrat. Chose qui ne plaît pas autant à son fils. Vœu de célibat: Suite à la naissance de son fils, Etienne a fait vœu de célibat, de manière à ce que Malchar n'ai jamais à subir un nouvel abandon. vœu qui se fragilise peu à peu. Gwrac'Herezh: C'est la seule chose qui lui donne une idée de ses origines. Cette race qu'il partage sûrement avec la famille de ses parents biologiques. Il a souvent essayé de les retrouver, mais sans nom, il était impossible de trouver la moindre trace de leur existence. Sommeil léger: Etienne ne dors que sur une demi-oreille. Il n'arrive pas à trouver un sommeil profond, et le moindre bruit le réveil. Sans doutes cela a un rapport avec le fait de devoir élever un fils pouvant mettre le feu à leur chambre dans son sommeil. préfère le froid: la chaleur rends Etienne peu aimable. Il préfère le froid, et de voir voyager dans des endroits chauds ne lui plaît pas toujours. nomade: Comme tous les Druides, Etienne est un nomade, il passe sa vie sur les routes. Il fait lui même l'éducation de son fils.

pseudo : Sleepy prénom : Alexis âge : 20 ans pays : France, réunion, soleil (ou pas) fréquence de connexion : 7j/7 24h/24 comment avez-vous découvert le forum ? je sais pas...j'me suis fait kidnapper vos impressions ? des questions ? voulez-vous coucher avec moi ce soir ? le dernier mot :

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<pr>gaspard ulliel</pr> etienne guéguen

Il n'était pas censé survivre au monde. Il devait se faire dévorer, mourir de froid. Il n'était pas censé survivre à la douleur, à l'abandon. Enfant tout juste né, de quelques heures, allongé sur l'herbe fraîche à l'orée d'une forêt. Il n'était pas censé voir le lendemain, on l'avait abandonné pour qu'il disparaisse. Pourquoi ? Jusqu'à aujourd'hui, Etienne n'a pas de réponse à cette question, il aime penser que ses parents biologiques voulaient lui éviter une vie trop dure. Mais c'était sûrement qu'ils ne voulaient pas d'enfant. Qu'il était trop faible le gamin pour vivre dans la famille qui devait le recueillir. Mais c'est sur cet abandon, cette promesse de mort que son histoire s'est écrite. L'enfant sans nom avait été retrouvé, recueilli par des druides. Il n'était qu'un enfant qu'on ne pouvait pas abandonner. Ils l'ont nommé Etienne. Etienne Evn, l'oiseau. Alors le gamin courrait entre les arbres, voyageait jusqu'aux bordures d'Ys, il avait vu des coutumes des gens différents, il savait le nom de plantes, il savait la douceur de l'eau qui coulait dans son sang. Non il n'était pas faible le gamin, il ne le serait jamais. Sa vie serait un tourbillon d'aventure, plus incroyables les unes que les autres. Et un jour, un jour il irait dans le monde incertain, un jour il percerait ses secrets, détruirais les monstres qui y vivent. Le gamin rêvait, tête dans les étoiles, allongé sur l'herbe encore humide de la rosée du matin. Le soleil pointait son nez. Et le gamin souriait. Il était vivant. Etienne Evn, l'oiseau.

Une chambre d'auberge comme décor, il observait la poupée, cheveux d'or, regard vif, lèvres roses. Il s'approchait d'elle Etienne, du haut de ses dix-neuf ans, cherchant le paradis entre les bras de sa compagne d'une nuit. Et il était émerveillé par la belle. Il ne la connaissait que depuis quelque jours, et elle avait réussi à voler son cœur. Il ne savait rien d'elle, et pourtant, il était prêt à tomber pour elle. Lui le jeune apprentis druide, il ne répondait plus de rien. Il restait là, immobile, les yeux plantés sur le corps nu endormi de la belle. Il s'approchait, caressant son doux visage d'une main novice. A 18 ans, il découvrait le corps des femmes. Et la poupée restait endormie quand la porte s'ouvrait sur son maître. Le gamin se levait d'un bond. Un regard réprobateur du vieux druide. "Nous partons" Etienne l'observait "Mais...nous devions rester ici encore deux semaines !", le bâton de l'ancien claquait le sol. Dur, sec. "Nous partons Etienne, c'est un ordre." Et il tournait le dos, sa cape claquant derrière lui comme la vieille porte en bois. Etienne se retournait, la belle était éveillée. Elle comprenait, et son visage se fermait. Etienne attrapait ses affaires, et sans un mot, le gamin disparaissait. Laissant derrière lui, la femme qu'il aimait et les draps souillés.  

Neuf mois s'étaient écoulés, neuf mois balayés au rythme des pas de l'apprentis et de son maître dans les rues d'Ys. Ils avaient fait halte à Boulnic, retour aux sources pour le gamin. Il n'y avait pas de plus beau comté dans tout ceux qu'il avait visité. Ils étaient installés dans une auberge là-bas. Petite chambre miteuse, mais Etienne s'était habitué à pire. Il se foutait du confort de sa vie. Il voulait devenir Druide, c'était le seul but qu'il se donnait. La nuit était jeune ce jour-là. Un 19 mars. Etienne se souviendrait de ce jour toute sa vie. Il y avait eu trois coups à sa porte. Il somnolait à peine. Il s'était aussitôt levé, enfilant des vêtements sur son corps nu. Il ouvrait la porte. Personne n'était là. Personne, sauf un panier, au pas de la porte. Etienne se penchait, relevant les couvertures. Son cœur ratait un battement en voyant le visage de l'enfant. Il attrapait la lettre qui accompagnait le bébé.



Larmes au coin de l'œil, larmes qui coulaient de ses joues. Son poing se serrait, son cœur se brisait, et il serrait la lettre sur son cœur. Quelques secondes, quelques secondes avant que l'enfant ne se mette à pleurer. Etienne se penchait au dessus du bébé, le prenant dans ses bras. Il fermait la porte. Posant ses lèvres sur le front de l'enfant. Il venait d'avoir dix-neuf ans, et le voilà père d'un enfant. Père du plus bel enfant que la terre n'ai porté. Ses yeux bleus, ses cheveux blonds comme ceux de sa mère. "Chut Malchar...tout vas bien...on va y arriver...toi et moi" Malchar...Etienne fermait les yeux. Il fallait a cet enfant un nom, un nom de famille dont Etienne avait été privé. Etienne Evn...Etienne Evn Guéguen. Malchar Jeanne Guéguen.
Il posait le garçon sur son lit, quand sa porte s'ouvrait de nouveau. Elian, son meilleur ami, son compagnon de route, ils étaient tous deux apprentis. Le garçon posait les yeux sur le gamin. "Le Maître va être furieux..." Sourire aux lèvres. Etienne posait les yeux sur Malchar, il observait l'enfant, voyant une marque de flamme sous son cou.

"Malchar ! Malchar reviens !" mais l'adolescent était déjà loin. Etienne soupirait. Les années avaient passé depuis que son fils était entré dans sa vie. Aujourd'hui il était druide. Aujourd'hui, il venait de recevoir une lettre des Sphères. Il devenait Magistrat. Cela faisait quelques mois qu'ils étaient revenus à Boulnic, Etienne et Elian avaient décidé de s'y installer un certain temps. Malchar devenait ingérable, ses crises de colère rendaient Etienne furieux. L'adolescent avait subit une vie de Nomade depuis bien longtemps, et aujourd'hui, il n'en pouvait plus. Qui pouvait lui en vouloir. Elian passait sa main sur l'épaule d'Etienne. Un soupire de bien-être s'échappait des lèvres du maître de l'eau. "Laisse le...il revient toujours..." Mais Etienne avait peur, Etienne ne pouvait pas perdre cet enfant, son fils était toute sa vie. Et il ne le protégerait jamais assez. Il était trop jeune encore pour le monde. Et le monde trop cruel pour lui. Il avait grandit en gardant les cheveux de sa mère, les yeux de sa mère. Mais son visage de jeune homme se calquait à celui de son père. Et Etienne ne pouvait supporter de le voir lui tourner le dos ainsi. "Et s'il lui arrivait quelque chose Polpegan ?" Son ami de toujours lâchait un rire puissant. "Ne le sous-estime pas Evn. Il est aussi violent que tu l'étais à son âge. En fait. Je ne vois pas pourquoi tu t'inquiètes. Il a hérité du caractère insupportable de son père." Etienne rigolait, bousculant son ami. Et ils se lancèrent dans une bagarre à main nues, comme ils en avaient l'habitude, se retrouvant rapidement sur le sol du jardin de la petite maison qu'ils avaient loués. Et ce qui devait arriver arriva. Un regard, trop appuyé, trop long. Un sourire joueur qui aurait dut disparaître. Un baiser, un baiser qui n'aurait jamais dut arriver.