petra + over land and sea

I. Le monde incertain regorge de ces trésors source de sa curiosité. La tentation est bien réelle, et sa soif de savoir immense ; elle prendra inconsciemment la main de l'inconnu qui lui montrera ces dangereuses merveilles. II. Ses rêves d'enfants étaient semblables à ceux des autres. Petra rêvait d'aventures et de dangers, mais certainement pas d'un prince charmant ; son géniteur est un homme dont elle ne connait que le nom. Il escomptait, lui, autre chose qu'une vie de nomade que pouvait lui offrir sa bien-aimée, et décida simplement de laisser cette dernière avec dans ses bras un enfant sans père. III. Erreur du passé ou désirs coupables, la curiosité l'a mené à douter de l'existence d'un frère, disparu depuis bien des années avant la naissance de la rousse. IV. Emerveillée par le décor, petite elle s'aventura dans l'une des quatre grandes forêts d'Ys, jusqu'à perdre le sentier. La panique eut rapidement fait de prendre la place de son sang-froid. C'est une pixie alertée par les pleurs qui l'aida à sortir du labyrinthe sylvestre. V. Depuis, sa plus grande peur est de se perdre, d'errer dans champs et forêts seule et désorientée, effrayée à l'idée d'être abandonnée à ses pensées, à l'Ankou. VI. La famille Le Gall n'a guère besoin de reconnaissance ou de célébrité. La prétention n'est pas commune à ses membres, ils se contentent d'une vie simple, emplie de bonté et de générosité, sans artifices, sans abondantes richesses. VII. Sa curiosité ne se limite pas aux plantes qui recouvrent cette terre ; Petra prend d'affection les animaux, les bêtes domestiques loyales, les bêtes sauvages délaissées, particulièrement celles oubliées, à qui on ne prête aucune intention. VIII. Depuis le décès prédit de sa mère, c'est avec sa marraine, et aussi tante, qu'elle parcourt les terres d'Ys. IX. Son attraction à l'obscurité lui est devenue maladive depuis l'apparition de son don. Les cauchemars, la souffrance, la misère, le mal, l'attirent inéluctablement comme des aimants. X. La folie a ainsi prit peu à peu possession de son esprit. Entre perte de contrôle, impuissance, horreurs, et effroi, le gouffre est séduisant, les ténèbres envoutantes. XI. Cette malédiction reste un secret qu'elle garde précieusement aux côtés de sa tante. Pour le reste du monde, elle n'est ni plus ni moins qu'une humaine rêveuse d'être un jour druidesse. XII. Sa grand-mère ne voyait pas ce don comme un fardeau, loin de la ; c'est pour cette raison qu'elle le confia à sa petite fille. Ce n'était pas une malédiction qu'elle lui offrait mais bel et bien un cadeau.

pseudo : luli prénom : laurie âge : dix-sept ans pays : terre du milieu fréquence de connexion : trois-quatre jours par semaine comment avez-vous découvert le forum ? bazzart vos impressions ? ce contexte de fifou j'ai pas pu m'empêcher de craquer (et je traîne derrière moi une semi-bretonne qui va bientôt craquer aussi ) et vous êtes trop beaux   des questions ? quand est-ce qu'on se marie ? le dernier mot :

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<pr>holland roden</pr> petra le gall

ONZE ANS + Elle courait dans les champs comme l'innocent enfant. Le soleil brûlait sa peau aussi pâle que la neige, mais les rayons brillaient dans ses cheveux roux virevoltant, caressés par le vent. Le cœur encore jeune, elle pouvait bondir de rochers en rochers, courir des heures sur plusieurs kilomètres sans être essoufflée, tant elle aimait flatter la liberté. « Petra ! » La voix éclatante de sa mère calma ses instincts sauvages, et à pas lents l'enfant la rejoignit. Mais un bruit l'alerta, un froissement de feuilles mortes, un son que le vent n'aurait pu provoquer. La curiosité fut bien trop forte, elle s'aventura inconsciemment vers la source de ce bruissement, sans réellement connaître ce qu'elle pouvait y trouver ; un animal ? Blessé ? Un être magique ! Les yeux ronds, brillaient de malice. Ses jambes l'emmenaient, tremblaient d'impatience. La rousse ne doutait pas un seul instant d'un mal, ni du danger. Ses mains caressaient la brise, comme un objet fragile qu'on ose à peine toucher, mais que l'on frôle avec douceur. Elle en oubliait la nature de ses recherches. Jusqu'à ce qu'une ombre s'approche sans même briser ce tendre silence, grande, imposante.. stricte, et brise la sérénité de l'enfant, qui dans un sursaut tenta de s'enfuir. « Hé, hé ! Reviens, je vais pas te faire de mal ! » Sa voix tenait d'une douceur qu'elle crut retrouver de sa mère, contrastant avec son allure. La jeune fille arrêta sa fuite en dépit du danger ; elle se rappelait de son interdiction de parler à des inconnus, mais la tentation devenait trop grande. « Comment tu t'appelle ? » Il s'approchait à pas lent, à demi courbé. Il se faisait rassurant, afin de ne pas effrayer la rousse, naïve enfant. « Petra. Petra Le Gall. » Au son de son nom, l'homme lui sembla un instant nostalgique, son air doux se crispant dans un regard empli de regrets. Mais la voir tenir aussi fièrement ce nom, si peu renommé, un nom parmi tant d'autres, mais qui sembla ne pas laisser l'inconnu indifférent, un rire s'échappa d'entre ses lèvres. « Et toi ? » Un sourire innocent se dessina sur le visage rond de la gamine, amusée de la nouvelle rencontre. « Evan. » L'homme d'une auteur conséquente s'agenouilla aux pieds de l'enfant. « Qu'est-ce que tu fais toute seule ici ? » Ses yeux foncés vinrent se noyer dans ceux émeraude de Petra. Elle croyait voir dans ses prunelles celles de sa mère, ces iris communes à un grand nombre de Le Gall. La rousse semblait être une anomalie dans ce si parfait tableau, avec ses cheveux acajous, qui était autrefois porté par sa grand-mère avant que ces derniers perdent leur splendeur et ne tourne au gris. « Je cherche une petite plante jaune... Ma maman en a besoin pour soigner un monsieur. Tu connais ma maman ? C'est la meilleure druide de tout Ys ! Et plus tard, je serais aussi douée qu'elle ! » L'enthousiasme est tel, qu'il faisait rire à voir. Et la détermination dans ses yeux ne fit qu'accroitre ses convictions. Elle exagéré sans doutes les capacités de la druidesse, ainsi que la renommée de son nom.

Une intimité et affection certaine se créaient entre ces deux individus, inconnus, que – presque – tout sépare. Elle, enfant rêveuse perdue sans cesse, et lui, grand homme, un mouchoir turquoise à sa poche, que les femmes tendent et secouent sous ses yeux avec un air de peine au visage ; un homme. Mais la chère et tendre mère, griffes affutées et voix acérée, prit son enfant par l'épaule. « Petra, retourne à la carriole. Nous partons. » La déception se lisait dans les yeux de la gamine, mais ne voulant pas s'attirer quelques foudres, elle trouva plus prudent d'obéir aux ordres. La femme attendit que sa fille s'éloigne, autant qu'elle le pouvait de cet homme, pour lui adresser l'avertissement, signé d'une remarque aussi emplie de dégouts que de pitié. « Tu es le portrait craché de ton père. »

DIX-NEUF ANS + Elle en ressentait encore la douleur, la tension dans ses muscles. Un son aigu franchissait ses oreilles tandis que son corps se tordaient de milles et une façon jusqu'à ce qu'il se perde dans la douleur. Tout ce qu'elle avait pu voir, ce qu'elle avait pu toucher, s'évaporait et tombait en poussière ; les cendres filaient entre ses doigts comme du sable brulant. Le temps lui paraissait frôler les heures, les années, quoiqu'il ne s'écoulait que des secondes. Le temps de voir une vie s'écouler devant ses yeux, le temps d'un claquement de doigt, un battement d'aile, un clignement de paupière, un cœur qui s'arrête. Dans ses pupilles de jade se reflétait la mort elle-même, tandis que devant ses yeux se déroulaient le théâtre de nos cauchemars. Elle aurait tendu la main si elle le pouvait ; cherché à toucher du bout de ses doigts l'éphémère. Mais elle n'avait que ces brides et ces images défilant sans qu'elle puisse en prendre contrôle. Et bientôt, quand ces visions cessèrent, ses mains manipulaient la terre manifestant de sa réalité. Sa mère s'était jeté sur le corps endolori de sa fille, et s'échappaient de ses lèvres des jurons et des menaces. « Je suis si désolée. Si désolée. » Elle avait embrassé des centaines de fois le crâne de la rousse, en la berçant au rythme de ses pleurs. Son déchirement était tel que sa respiration se faisait haletante, irrégulière, mêlée aux larmes chaudes roulant sur ses joues, dont le goût salé atteignait ses lèvres. Les mots pourrissaient dans le fond de sa gorge. Tout ce qui s'échappait de sa bouche n'allait pas plus loin que des gémissements. Petra maudissait l'harpie qui avait fait d'elle cet ange en disgrâce, une messagère de l'au delà qui pour sa première traversée vers les enfers, rapportaient la perte de la chère et tendre femme tenant dans ses bras l'enfant perdue.

Elle n'a jamais cessé d'essayer, en dépit de toutes les défaites. Ils succombaient, de la même manière, dans un décor familier. La rousse souffrait tant de cette impuissance qu'elle en devint folle, avec cette obsession immuable de défier l'Ankou, depuis le jour où la malédiction est lancée. Si encore elle ne pouvait qu'être considéré comme une trahison du destin, il en était une de son propre sang ; sorcière, celle qui lui a fait le don de cette infamie. Alors qu'elle, innocente et rêveuse de suivre le chemin des druides, n'est qu'une victime de la malveillance de son aïeule.

Alors comme ça, tu as fini ta fiche et tu viens de passer l'épreuve de la validation avec brio ! poh là là j'ai adoré, Petra me fait tellement de peine en vrai j'ai eu envie de baffer la grand-mère Le Gall en lisant l'histoire, c'est rare que j'aie envie de frapper des personnages qui ne seront même pas joués mais voilà je te valide avec plaisir ma belle

Maintenant que ça, c'est fait, tu as encore quelques petites choses à compléter. D'abord, je te conseille d'aller vérifier le bottin des avatars histoire d'être sûr(e) que ta petite tête a bien été rajoutée. Si ce n'est pas fait, n'hésite pas à mpotter un des admins ! Ensuite, dirige-toi vers le recensement des emplois, obligatoire pour tout le monde et, si ton personnage est concerné, le recensement des créatures magiques et celui des étrangers. Ensuite, tu n'as plus qu'à faire ta fiche de liens et, éventuellement, ton journal de bord, et peut-être un ou deux scénarios, non ?

Je crois que tout est dit ! Bon jeu sur AR GÊR A IZ